la petite histoire
L’aventure Pampina by Maya est arrivée quelques temps après la fin de mes études. Car oui, une fois le diplôme de designer coloriste en poche, j’ai ressenti une forte envie de retourner aux fondamentaux, de travailler avec mes mains. Alors l’évidence du métier d’artisan s’est imposée. De même que le choix du textile puisqu’il est inscrit quelque part dans mon ADN, mon histoire personnelle. Et pour la petite enfance ? Une grande famille avec pleins de petits testeurs et une âme d’enfant éternellement présente.
des inspirations
Au commencement, il y eu l’univers Waldorf. Des formes rondes, douces, réconfortantes, rappelant les poupées « chiffons » d’antan. Puis, le contre-pied, le monde naïf japonais connu sous l’appellation Kawaii, qui m’évoque un monde peuplé de créatures magiques. Des influences enthousiasmantes qui se répondent par leur naïveté.
Cette poupée, issue de la pédagogie Steiner-Waldorf, vise à proposer à l’enfant un objet aux formes suggérées n’enfermant pas l’imagination dans des contours trop précis. Une création qui a du sens, imaginée pour ressembler à la morphologie humaine et ainsi déclencher une émotion.
Réalisée à la main par mes soins, cette « pampina », reçoit une attention particulière lors de sa conception (près de 3h de travail). Une minutie dans la fabrication et le choix des matériaux qui apporte chaleur, douceur, confort et sécurité à l’enfant.
Attentive aux choix de mes matières premières, je travaille exclusivement avec des tissus en coton (label Oeko-Tex) et de la laine pour la réalisation des cheveux. Une seule exception aux matières naturelles, le rembourrage polyester, que je privilégie en raison des allergies.
une petite touche
« L’héroïc fantasy », la magie et tout ces univers enchantés m’ont toujours attiré et inspiré, alors il est logique que l’esthétique Kawaii m’ait également happé. Il s’agit d’un courant stylistique venant du japon se définissant comme la culture de l’adorable. Il dépeint quelque chose de mignon, d’innocent et de pur. Des traits, propres à l’enfance, qui résonnent en moi. Dans mon travail je l’appose principalement sur le visage de mes animaux, par le biais de la sérigraphie.
un savoir faire
Je l’ai déjà évoqué mais je fabrique seule, aucune sous-traitance. Mes deux acolytes sont mes mains, accompagnées de mon matériel de couture et de sérigraphie. Et bien qu’autodidacte en couture, je me suis toutefois formée dans des ateliers du Sud-Ouest de la France afin de donner vie à certaines pièces. Notamment pour la sérigraphie, dans le but de pouvoir imprimer artisanalement mes motifs textiles.